Discussion autour d'une tasse de thé. PV Armando

Les rayons du soleil traversaient les carreaux des vitres du manoir De Grosmont. Le soleil se levait doucement, éclairant les nuages d'une lueur orangée. Dehors, les blés étaient secoués par une légère bise. La rosée du matin perlée sur l'herbe verte du jardin de la demeure de l'ex gérant de
maisons closes. Installé dans son canapé, Henry était déjà levé depuis un bon moment. La maison était si nette qu'elle en était suspecte. La théière sifflait sur le poêle, les buches se consumaient dans la cheminée. Dehors, le givre de la nuit laissait place à un beau soleil, qui s'installait tranquillement. Sur les fauteuils et les canapés, les couvertures à carreaux étaient bien installées, le chien était installé, couché, sur le canapé. Les flammes vacillaient, créant une danse frénétique et rythmée, derrière la vitre de sécurité, noircie par les années. Quelques bouquins étaient empilés sur la table basse, à côté d'un géranium en pot. Les jardinières étaient mortes aux fenêtres, la saison était finie. Henry, assit à la chaise de la table de la cuisine beurrait la biscotte pour la tremper dans le thé.

Le petit déjeuner était fini. Le soleil s'était enfin installé. L'intensité des flammes se réduisait. Sa baguette en bois d'orme était posée sur la table en chêne du salon. Les escaliers, qui montaient par palier, en angles abrupts, étaient propres, le tapis noir qui faisait le centre des marches était impeccable, la maison était nickel. Henry attendait son vieil ami, le directeur de Poudlard : Armando Dipett. Tous deux ne s'étaient pas vus depuis la fin des cours, les retrouvailles allaient être longues. Henry avait remit du thé à chauffer, il faut Toujours avoir une réserve de thé prête à l'emploi. A l'étage, sur les étagères qui parsèmaient le couloir, les livres étaient bien rangés, par thème, auteur, titre.... Le vin-il tournait sur le tourne disque, la musique s'en échappait telle la fumée qui sortait de la cheminée.

On frappa à la porte, ce devait-être Armando. Henry alla à la porte et l'ouvrit.

"Armando ! Mon vieil ami, ça fait plaisir ! "

La vent encore frais mordait les joues d'Armando, ce dernier venait de transplaner. Il grommelait contre sa femme qui n'avait pas souhaité l'accompagner, mais plutôt régler quelques affaires familiales. Alors que cette entrevue était planifiée depuis plus de deux semaines, Mérédith osait lui faire font bond. Cette petite rancune s'évapora dans l'instant, ce n'était pas un jour à entacher de si peu nobles sentiments.

Le directeur, vêtu d'une redingote de sorcier, d'un pantalon noir à rayures blanches et de petites bottines lustrée, progressait sur le chemin, impatient à l'idée de revoir ce vieil ami qu'est aussi son collègue. La veille, il était allé dépenser un paquet de gallions pour une bouteille du meilleur hydromel vieilli en fut. La politesse était de rigueur lorsque l'on rendait visite au plus grand Gentleman de toute la Grande Bretagne, et alentour.

Après avoir toquer trois coups, la porte se déroba, lui offrant une vue qui le fit sourire. Cet intérieur était rangé au millimètre près. Il salua chaleureusement sa vieille connaissance, puis prit un ton désolée et lui tendit sa bouteille.

"Mérédith n'a pas pu venir... Tu sais, avec Nausicaa, ma fille... Elle ne veut plus faire d'étude et vivre avec les Moldus... Ma femme en était choquée, tu sais, elle a beau être adorable, elle est aussi rigide qu'une corne de bicorne !"

Lorsque Henry ouvrit la porte, un courant d'air glacial le gifla. Son ami se tenait devant lui, une bouteille à la main, tiré à quatre épingles. Il avait du cirer ses chaussures pour l'occasion; bien que tous deux se connaissent depuis de nombreuses années, à chaque fois qu'ils se voyaient en privé, ils ne pouvaient s'empêcher, l'un et l'autre, à s'habiller comme s'ils avaient rendez-vous avec un riche homme d'affaires. Son ami, d'habitude si radieux, avait une bien pauvre mine...

"Mérédith n'a pas pu venir... Tu sais, avec Nausicaa, ma fille... Elle ne veut plus faire d'étude et vivre avec les Moldus... Ma femme en était choquée, tu sais, elle a beau
être adorable, elle est aussi rigide qu'une corne de bicorne !"

"Oh, c'n'est pas bien grave ! Cette chère Mérédith! Toujours aussi gentille mais aussi carrée... Quant à Nausicaa....Ah ces jeunes......Vivre avec les moldus....A-t-elle au moins des projets dans la vie ?! Arrêtez ses études après avoir fait tout ce chemin...A là là je vous jure ...Oups! Ne jurons pas! Bref, entre donc Armando, il fait si froid dehors, ici c'est confortable, prend bien tes aises!"

Henry se décala, laissant la place à son vieil ami. Il prit la veste de son ami et la posa au porte-manteaux. .Il le déchargea de sa bouteille qu'il alla poser sur la table de la cuisine. De la cuisine il lui dit :

"Hydromel vieilli en fut.....Fallait pas en faire autant Armando! A chaque fois qu'on se voit tu m'apportes un met des plus délicats! Ma cave est remplie à moitié de tes cadeaux!"

Il retourna dans le salon. Le chien était en train de faire sa fête à Armando, jappant et lui reniflant le pantalon, demandant des caresses. D'un petit coup de pied, il fit gentiment dégager le chien.

"Suffit True! Nom d'un Scroutts à Pétard!"

Il tira une chaise à la table et invita son ami à s'asseoir. Il descendit et revint quelques minute plus tard une bouteille de champagne moldu à la main.

"Les moldus payent des milles et des cents pour ça. Voyons si ça vaut le coup!"

Sur ce, il servit une coupe de ce champagne à Armando.

"Alors, ces vacances...."

Le gentleman qu'était Henry débarrassa la redingote du directeur, tandis qu'un chien vint lui faire la fête, réclamant mille caresses en échange de quelques coups de langue. Armando s'y attarda un peu, mais fut sauver par son cher ami, qui intima à la bestiole de calmer ses ardeur et de décamper, tout cela accompagné d'un petit coup de pied affectueux.

Le maître de maison l'invita à prendre place à sa table, qui était décorée avec un goût mesuré, c'est-à-dire, élégant sans trop en faire ; cette expression qualifiait au mieux Henry, professeur de Savoir Vivre Magique. Ce dernier revint après quelques instants d'absence, une bouteille Moldue entre les mains, ainsi que deux coupes. Armando se fit servir, il attendit que son proche fut assit, pour en boire une lapée.

"Les Moldus ne sont pas si mauvais en tout, en fin de compte ! Et ce n'est rien pour les cadeau, c'est toujours agréable."

Après une autre gorgée, il reprit,

"Mes vacances n'étaient pas trop mal, nous sommes allée en France pour découvrir le pays où Nausicaa fait ses études... Elle ne voulait pas être à Poudlard, car j'en suis le directeur. Mais elle en n'a pas parler de tout le séjour, étant plus avec ses chers amies ! Elle ne rentre que l'été... Tu parles de vacances ! Mais toi, Henry, qu'à tu fais ?"

Armando et Henry était dans la maison, installé sur la table du salon. Henry prit sa coupe de champagne fraichement servi et trinqua avec son ami. Le champagne n'était oas mlal du tout.....Ça ne valait pas un bon hydromel mais c'était déjà bien pour des moldus! D'ailleurs, son collègue lui fit la remarque.

"Mes vacances n'étaient pas trop
mal, nous sommes allée en France pour découvrir le pays où Nausicaa fait
ses études... Elle ne voulait pas être à Poudlard, car j'en suis le
directeur. Mais elle en n'a pas parler de tout le séjour, étant plus
avec ses chers amies ! Elle ne rentre que l'été... Tu parles de vacances
! Mais toi, Henry, qu'à tu fais ?"

Oh oh.....Les vacances avec sa fille sans sa fille.....Oh bien moi....J'ai visité une distillerie de thé dans le sud de Londres, j'en ai acheté une bonne dizaine de boîte, le thé est si bon....Ensuite, je suis parti trois semaine dans mon chalet dans les Alpes, le paysage y est si beau et enfin, je suis venu ici me reposer un peu et préparer mes cours.....Tranquille les vacances!

Henry aimait ces moments passés avec Armando. Tous deux allaient parler de tous et de rien, finirait par siroter une petite niôle autour du feu en se racontant des potins.... Il était bientôt l'heure de passer à table et Henry partit dans la cuisine pour finir de préparer l'entrée.

Au menu, tomates, pommes de terre en vinaigrette ensuite, haricot et rosbif et en dessert charlotte aux poires. Ça te va ? J'ai toujours du porcs en gelée, au cas ou.....Bref, je prépare!

Et henry passa aux fourneaux pour finir de couper les tomates et la vinaigrette...

Les vacances d'Henry semblaient plus que satisfaisantes, et Armando l'en jalousa ; cela faisait des lustres qu'il n'eut pas passé un agréable moment en famille, surtout depuis l'adolescence de sa fille. Mais il ne l'en teint pas responsable, car il était vrai après tout, qu'il n'était qu'un vieux directeur d'école qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Cette auto-dérision le fit esquisser un semblant de sourire, et il songea tout de suite qu'il ne fallait avoir des idées noires alors qu'il se trouvait en compagnie de son ami de toujours, le très grand Gentleman, Henry de Grosmont.

Il se tourna vers ce dernier qui lui récitait le menue du merveilleux repas qui l'attendait. Ces mets, bien qu'encore imaginés, donnèrent l'eau à la bouche du directeur. Il félicita son ami pour ses bons goûts, puis le suivit dans la cuisine, son verre à la main ainsi que celui d'Henry, pour qu'il n'ait pas à se déplacer s'il devait boire une rasade. Son regard circulaire se posa sur plusieurs recoins de la cuisine d'une propreté parfaite, c'est alors qu'il s'exclama.

"Henry ! Toujours aussi perfectionniste, ton intérieur est tout aussi organisé et élégant ! Par la barbe de Merlin ! Comment oublié que tu es le professeur de savoir vivre ? Tu ne peux pas savoir à quel point tout ceci m'a manqué..."

Sa voix se perdit dans un flot de souvenir... Après quelques instants, il continua,

"Tu me rappelles deux de mes élèves, deux très bons élèves... Tom Jedusor, de Serpentard, et Des Oiseaux, de Gryffondor. Je les avais convoqué, le dernier jour de la troisième année, et lorsqu'ils ont vu l'état de mon bureau, fraichement dévasté par un nifleur, ils avaient presque oublié leur haine mutuelle pour, à coup de baguette, remettre de l'ordre dans mon bureau... Etais-tu aussi organisé lors de ta jeunesse ?"

Henry était maintenant dans la cuisine. Les haricots étaient sur la poêle qui bougeait toute seule pour les empêcher d'accrocher. Le couteau coupé les tomates qui allaient d'elles mêmes se poser dans le plat en porcelaine française posée sur la table de la petite pièce rectangulaire. Les murs blancs avec une frise centrale représentant un citron et une orange ainsi qu'une frise jaune tout en haut du mur donnaient un air de Provence à la pièce. Sur le buffet en merisier reposait un petit bouquin d'un lavande accompagné d'une pousse de tournesol ouverte. Les deux petites portes vitrées du buffet, entre-ouvertes, laissaient apercevoir tout uns service de vaisselle, comprenant assiettes plates, creuses, petites, bols, verres et couverts.
Armando avait rejoint Henry dans la cuisine, les deux coupes de champagne à la main, le directeur de Poudlard avait toujours fait preuve d'un grand savoir vivre dans les murs du manoir De Grosmont.

Oh, je les ai eu ces deux là....Une belle père de manches n'est-ce pas ?! Bref....

Henry prit la coupe, remercia son ami, et but une gorgée du délicieux vin moldu, français. Le vieux gentleman sortit du buffet deux assiettes. Dedans, il disposa les rondelles de tomates fraîchement cueillis et coupées et les disposa dans les récipients. Ensuite, il retira les haricots du feu et les déposa sur la petite table carrée de la petite cuisine. Il regarda à travers la vitre de la vieille gazinière si le rosbif n'était pas brûlé et il invita son ami à le suivre. Une petite porte peinte en blanc était disponible depuis la cuisine. Il ouvrit la porte et descendit le premier.

Attention, les escaliers sont raides ! Ouch! Mon dos! C'est pas beau de vieillir! Je te le dis!

Tant bien que mal, il finit par arriver en bas de la pente. Devant lui se dressait une dizaine d'étagères toutes pleines de différents récipients, bocaux de fruits et légumes, de viande en gelée ou encore....de délicieuses bouteilles de vin vieillit doucement au sein de la cave. Il s'approcha d'une étagère sur laquelle différentes bouteilles étaient exposées. Il enleva celle du devant et, sur la pointe des pieds, il finit par attraper, à bout de bras, le fruit de ses recherches. Il prit la bouteille et la déposa sur ce qui officiait de table au centre de la cave.

Hydromel, 1885, Irlande du Nord.....Un délice! La dernière bouteille que j'ai ouverte, c'était pour l'anniversaire de Mary.....Ça ressassera les bons moments finit-il par dire dans un rire bruyant.

Tous deux, descendirent dans la cave de l'hôte, afin d'en ressortir une bouteille d'hydromel d'un âge vénérable, et dont le goût devait être divin. Après que Henry eut poser cette merveille, le vieux directeur parvenait à humer les senteurs appétissantes de ce repas, bien qu'elles venaient de la Salle à Manger. Ne souhaitant plomber l'ambiance chaleureuse, il hésita un instant à lui dévoiler un petit -pas tant que cela- détail au sujet des nouveautés Poudlardiennes. Prenant son courage à deux mains, Armando se laissant. Il prit un air grave, qui ne signifiait rien de bon. Le sujet pouvait paraître léger, sur les première répliques -Henry allait sans doute songer à cela- mais si l'on continuait, cela se rapportait au terrible Mage Grindelwald -mais Henry l'ignorait aussi.

"Mon très cher Henry... Tu sais que le poste d'Histoire de la Magie est libre ?"

Il marqua une pose, reprenant son souffle.

"Une demoiselle d'une vingtaine d'année s'est présentée pour ce poste..."